Tribune Nice Magazine N°8 / Novembre-Décembre 2021
Régulièrement, pour justifier la mise en place de ses politiques, Christian Estrosi se réfugie derrière le résultat de « concertations publiques » organisées par la Ville. Le problème est que ces prétendues concertations sont organisées quasiment sans aucune publicité, et se terminent donc sans public.
Lors d’un récent Conseil municipal, j’ai ainsi pu faire remarquer que la concertation sur la « prolongation de la coulée verte », c’est-à-dire concrètement la destruction d’Acropolis et du Théâtre national, n’avait en réalité réuni que 39 personnes lors de la réunion (en visioconférence) et recueilli – entre le registre et les mails envoyés – que 412 avis. Ainsi, lorsque la municipalité Estrosi explique que son projet de destruction serait soutenu par 55% d’avis positifs des Niçois (ce qui n’est déjà pas
énorme en soi), cette réflexion se base donc en fait sur 226 avis ! Vous lisez bien : on nous parle d’un soutien au projet sur la base d’avis positifs émis par 226 Niçois en tout !
Nous savons, nous, que les Niçois sont majoritairement opposés à ce projet de destruction délirant (sur le plan économique, écologique et financier) de destruction. C’est pourquoi nous avons non seulement demandé que désormais soient organisées de vraies concertations, mais surtout que sur ce sujet précis ait lieu une vraie consultation : UN RÉFÉRENDUM ! Pour que les Niçois puissent réellement s’exprimer, voter… et décider.
Philippe Vardon