[Communiqué du mercredi 10 juillet 2024]
Il prétendait se placer au-dessus de la politique, voici qu’à travers sa vraie-fausse démission Christian Estrosi se livre à une manœuvre politicienne de haute-voltige. Vraie-fausse démission car évidemment, maire de Nice, Christian Estrosi ne court aucun risque quant à sa reconduction à la présidence de la Métropole.
Derrière le terme policé de « clarification », le but est clair : débusquer les maires estrosceptiques, et sanctionner – en les privant de leurs vice-présidences – les maires déjà identifiés. Fini le bon vieux temps de la métropole unie, des grandes déclarations et du « un maire-une voix ».
« On ne peut pas critiquer la métropole tout en bénéficiant de ses ressources » a ainsi déclaré Christian Estrosi, des propos particulièrement inquiétants quant à la gouvernance à venir de notre collectivité. On peut désormais craindre que des communes n’aient plus droit au chapitre, en étant écartées de la direction de la Métropole, mais aussi que leur accès aux services et aux financements de la collectivité soient restreints.
Première force d’opposition du Conseil métropolitain, depuis 4 ans les 9 élus du groupe d’union de la droite et des patriotes Une autre voie pour la métropole ont placé la défense des équilibres et de l’équité territoriale au cœur de leur action. Nous entendons bien continuer à en être les garants au sein de notre institution.
Dès cet après-midi, j’ai écrit aux 51 maires de la Métropole pour les assurer de notre soutien dans cette crise et de notre vigilance accrue.
Philippe Vardon
Conseiller municipal et métropolitain de Nice, président du groupe Une autre voie pour la Métropole
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur