[Communiqué du 13 octobre]

Depuis samedi, le monde entier est sidéré par l’attaque ignoble menée en Israël. Cette attaque trouve un écho encore plus particulier dans notre ville et notre pays si durement frappés, encore ce jour, par le terrorisme islamiste.

Dans ce contexte, c’est très justement qu’une large partie de l’opinion s’est émue des tergiversations et contorsions de l’extrême gauche et notamment des députés de La France Insoumise refusant de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.

Pour ma part, je m’étonne du silence ou de la discrétion des associations islamiques, imams et mosquées de Nice depuis désormais près d’une semaine.

Ce silence étonne en effet, car jusqu’alors les associations islamiques locales, et l’Union des Musulmans des Alpes-Maritimes (l’UMAM, représentation locale de « Musulmans de France », anciennement UOIF) en particulier, nous avaient habitués à de nombreux commentaires sur la situation au Moyen-Orient.

Ce silence étonne forcément, quand on se souvient par ailleurs que l’imam Hassan Iquioussen, désormais interdit de territoire, a été l’un des invités vedettes des mosquées de l’UMAM – cela au titre d’ailleurs du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens, considéré par beaucoup comme un relais du Hamas – ou encore que l’ignoble Al-Qaradâwî était cité en référence sur le site ou les réseaux de l’association, lui qui a justifié les attentats suicides et était connu pour ses diatribes antisémites, comparant par exemple la Shoah à « un châtiment divin ».

Ce silence interroge encore, si on considère par ailleurs que la matrice, les références doctrinales du Hamas, puisent à la même source que celles de « Musulmans de France » : les Frères musulmans. Même si l’organisation cherche aujourd’hui à s’en défendre, misant sur son récent changement de nom pour brouiller les pistes, cette filiation islamiste de « Musulmans de France » est bien rappelée par tous les spécialistes.

Parce que ce silence peut laisser penser à une forme d’ambiguïté et que cette ambiguïté est intolérable face aux massacres commis sur les populations civiles israéliennes, tout comme face aux conséquences sur notre sol, je demande donc au nom des 9 élus de notre groupe d’union de la droite et des patriotes, mais plus largement au nom des Niçois, aux imams, aux mosquées, aux associations islamiques de Nice de sortir de leur mutisme et de condamner clairement l’attaque menée contre Israël et de dire avec nous, tout aussi clairement, que le Hamas est une organisation terroriste.
Je le demande en tout premier lieu aux imams les plus influents : l’imam Aissaoui, patron de l’UMAM, à l’imam Sadouni de la mosquée Ataqwa des Moulins, à l’imam Benzamia de la mosquée En-Nour.

Si ces imams et associations venaient à se refuser à cette clarification, je demande alors solennellement à toutes les collectivités, à commencer par la Ville de Nice, et au Préfet des Alpes-Maritimes d’acter cette rupture avec la communauté nationale et de rompre toutes formes de relation avec ces organisations.
Personne ne comprendrait que la municipalité ou l’Etat continuent à entretenir des relations avec des imams, des mosquées, des associations, qui refusent de dénoncer l’ignominie et les exactions du Hamas pour ce qu’elles sont.

Nous sommes arrivés au moment de vérité : désormais, toute forme de compromis ou de complaisance ne peut plus être regardée autrement que comme de la complicité.

Philippe Vardon
• Conseiller municipal et métropolitain, Président du groupe d’union de la droite et des patriotes « Une autre voix pour la Métropole »
• Conseiller régional
• Coordinateur régional de Reconquête!

Pour préparer les victoires de demain, je soutiens l’union des droites et le combat de Philippe Vardon pour l’identité :

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