La hausse de la « taxe-poubelle » (TEOM*) annoncée par Christian Estrosi lors du débat d’orientation budgétaire à la Métropole Nice Côte d’Azur constitue une charge supplémentaire de 23 millions d’euros qui pèsera sur TOUS les ménages et les entreprises du territoire métropolitain, dans une période où nos concitoyens peinent à joindre les deux bouts.
Les habitants de la métropole paient ainsi les choix contestables de Christian Estrosi en matière de gestion de déchets, et notamment le choix de ses prestataires :
– celui de Veolia dans le marché de l’UVE de l’Ariane, qui représente à lui tout seul un coût supplémentaire net de 61,5 millions d’euros ;
– celui d’ENSO qui, au lieu de valoriser les encombrants récoltés, les achemine illégalement en Espagne comme l’a révélé un reportage de M6.
À titre de comparaison, Valérie Delpech, au nom des élus d’union de la droite et des patriotes du groupe Une autre Voie pour la Métropole, a rappelé en conseil métropolitain que la TEOM est de 8% à Toulouse et de 4,93% à Lyon, tandis qu’elle sera désormais de 10,46% pour la Métropole niçoise !
Dans le contexte actuel, la solution budgétaire c’est de gérer les finances publiques « en bon père de famille » : prioriser les dépenses, faire des économies et limiter le recours à l’emprunt. Ce qui commence par suspendre les grands projets niçois de Christian Estrosi qui pénalisent l’ensemble des habitants des 51 communes de la Métropole.
(*) TEOM : taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Philippe Vardon
• Conseiller municipal et métropolitain, Président du groupe des élus d’union de la droite et des patriotes Retrouver Nice
• Conseiller régional
• Coordinateur régional de Reconquête!