Ce jeudi 9 mars, Stanislas Rigault – président de Génération Z, les jeunes de Reconquête! – était invité par l’association étudiante UNI pour une rencontre-débat à la faculté de droit. A 4 heures de l’événement, le Président de l’Université Jeannicke Brisswalter a annoncé son annulation, prétextant « un risque de trouble à l’ordre public ». En réalité, M. Brisswalter a cédé aux pressions des groupuscules d’extrême gauche et de quelques professeurs qui réclamaient depuis plusieurs jours cette censure.
Ce dernier avait pourtant, tout comme le doyen Xavier Latour, accepté cette rencontre et même défendu son maintien au titre de la liberté d’expression. Le référent éthique de l’Université, le professeur de droit Yves Strickler, en avait fait de même, à travers une réponse brillamment appuyée sur le plan juridique.

Rappelons quelques faits importants :
– La rencontre-débat avec Stanislas Rigault était organisée par l’UNI, association étudiante représentative comptant des élus au sein de l’Université et de la faculté de droit de Nice.
– Stanislas Rigault est le représentant d’un parti dont le candidat à l’élection présidentielle – Eric Zemmour – a réalisé 14% à Nice et dont les élus locaux, à travers les groupes que je préside, sont la première force d’opposition tant au Conseil municipal qu’au Conseil métropolitain.
A contrario, quelle est la représentativité et la légitimité démocratique des groupuscules ayant obtenu cette scandaleuse annulation ?

Quant au prétexte du « risque de trouble à l’ordre public » brandi par l’Université, celui-ci apparaît encore plus grotesque désormais.
Jeudi à 18h, alors même que les groupuscules ayant appelé à manifester devant la faculté contre la venue de Stanislas Rigault avaient maintenu leur appel à la mobilisation, ce sont en tout et pour tout SIX militants d’extrême gauche qui étaient présents. C’est moins que le nombre de camions de police mobilisés ! A ce titre, on peut aussi légitimement se demander pourquoi le Préfet des Alpes-Maritimes n’a pas interdit cette manifestation hostile, puisque celle-ci entendait entraver la liberté de réunion (délit visé par l’article 431-1 du Code pénal) et qu’elle n’avait pas été préalablement déclarée en préfecture (article 431-9 du Code pénal).
Signalons, enfin, que la rencontre de l’UNI autour de Stanislas Rigault s’est bien tenue, réunissant plus de 100 jeunes dans une brasserie du centre-ville sans – évidemment – le moindre incident.

Cette annulation est un acte de soumission qui crée un précédent gravissime. Cela signifie donc que désormais une poignée de militants d’extrême gauche peuvent décider de qui aurait le droit de s’exprimer au sein de l’Université. Car évidemment, ceux-ci ne voient aucun problème en revanche à ce que des députés LFI/NUPES fassent le tour des facultés pour inciter à la grève et même à l’émeute !
J’ai écrit au Président de l’Université tout comme au Préfet pour leur faire part de ma plus grande indignation face à leur attitude dans cette affaire.

Si Jeannick Brisswalter a pris soin d’annuler l’événement tardivement pour qu’aucun recours devant le Tribunal administratif ne soit possible le jour-même, nous étudions désormais toutes les voies judiciaires pour faire condamner tant les excès de pouvoir de l’administration de l’Université que les entraves à la liberté de réunion des groupuscules. Si l’Université se couche face à l’extrême gauche, pas nous : nous n’avons pas dit notre dernier mot !

Philippe Vardon
• Conseiller municipal et métropolitain, Président du groupe des élus d’union de la droite et des patriotes Retrouver Nice
• Conseiller régional
• Coordinateur régional de Reconquête!