« Il nous reste 15 jours, alors je lance un appel solennel Ă  Eric Ciotti : organisons tous ensemble, un rassemblement commun, unitaire, qui ne sera pas le rassemblement d’Allemand, Ciotti ou Vardon mais celui des NIÇOIS ! »

A l’issue de la rĂ©union contre la destruction d’Acropolis organisĂ©e hier par notre groupe Retrouver Nice, j’ai tenu Ă  m’adresser directement au dĂ©putĂ© de la 1ère circonscription, dans laquelle est situĂ© le Palais Acropolis. J’ai appelĂ© Eric Ciotti Ă  « prendre ses responsabilitĂ©s » pour prouver que son changement de position sur la destruction d’Acropolis n’Ă©tait pas uniquement liĂ© Ă  sa querelle avec Christian Estrosi.

Introduisant notre rĂ©union publique, Thierry Venem l’a qualifiĂ©e de « rendez-vous de la cohĂ©rence » soulignant que je m’Ă©tais battu de manière constante, dès la campagne des Ă©lections municipales en 2020, contre la destruction du Théâtre National et d’Acropolis et que j’avais Ă  de nombreuses reprises – en tant que chef de l’opposition municipale – rĂ©clamĂ© la tenue d’un rĂ©fĂ©rendum local sur le sujet. Autre Ă©lue municipale et mĂ©tropolitaine, Geneviève Pozzo di Borgo a quant Ă  elle insistĂ© sur l’appauvrissement constant de l’offre culturelle dans le centre de Nice, rappelant qu’Acropolis accueillait aussi spectacles et concerts. Jean Moucheboeuf est revenu sur la dimension Ă©conomique et sociale, soulignant le manque Ă  gagner que reprĂ©sente pour l’Ă©conomie niçoise la disparition durable du tourisme d’affaires et de congrès.

En conclusion, j’ai donc rappelĂ© que ce rassemblement Ă©tait le troisième en moins d’un mois, après ceux de la gauche et d’Eric Ciotti. Si j’ai Ă©voquĂ© les revirements d’Eric Ciotti – rappelant que le dĂ©putĂ© avait soutenu Christian Estrosi et donc le projet de destruction lors des Ă©lections municipales, et avait mĂŞme fait voter des aides du Conseil dĂ©partemental dans ce sens – j’ai nĂ©anmoins saluĂ© sa position actuelle. J’ai d’ailleurs rappelĂ© que Jean Moucheboeuf et Geneviève Pozzo di Borgo avaient participĂ© au rassemblement d’Eric Ciotti la semaine passĂ©e, « Parce que pour nous l’intĂ©rĂŞt de Nice et des Niçois passera toujours avant les divisions partisanes ! ».

C’est prĂ©cisĂ©ment dans ce mĂŞme Ă©tat d’esprit, que j’ai donc lancĂ© un appel Ă  un grand rassemblement unitaire : « Ensemble, tous ensemble, je suis persuadĂ© que nous pouvons encore faire reculer Estrosi. Ensemble, nous pouvons rassembler non pas quelques dizaines ou centaines de Niçois chacun de notre cĂ´tĂ© mais des milliers. »

Cette main tendue, Eric Ciotti devra donc la saisir avant le 28 fĂ©vrier, fin du sursis offert par la justice suite Ă  l’action des salariĂ©s. La balle est dans son camp ! S’il ne le faisait pas, alors nous serions contraints de constater que son opposition rĂ©cente Ă  la destruction d’Acropolis tient davantage de la posture politique, voire politicienne, que de la dĂ©fense de l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral…