Communiqué de presse – 13 novembre 2025

Il y a à Nice 10 mosquées et un collège liés aux Frères musulmans.

Dix ans jour pour jour après les attentats islamistes qui ont frappé Paris et bouleversé le pays, alors que nous commémorions voici quelques jours les 5 ans de l’attentat de la basilique Notre-Dame et marquerons aussi en juillet les 10 ans de l’attaque de la Promenade des Anglais, le préfet des Alpes-Maritimes a confirmé officiellement ce que certains s’obstinaient à nier : la présence structurée du mouvement des Frères Musulmans dans notre département.

Dans un courrier qu’il m’a adressé en réponse à une de mes interrogations et que j’ai rendu public aujourd’hui lors d’une conférence de presse, le préfet détaille la déclinaison locale de cette mouvance frériste opérant sous l’étiquette « Musulmans de France ».

Elle s’appuie sur deux fédérations : l’Union des Musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM) et la Fédération Azuréenne des Mosquées et Institutions Islamiques Indépendantes (FAMIII), qui gèrent onze lieux de culte – 10 à Nice et 1 à Menton.

Le préfet y associe également le collège Avicenne, établissement scolaire hors contrat fermé par décision préfectorale en raison de l’opacité financière de sa gestion. Si le tribunal administratif a choisi d’annuler cette fermeture en 2024,  l’État a fait appel de cette annulation, convaincu – à juste titre ! – du bien-fondé de sa décision.

À l’heure où la France commémore les victimes du terrorisme islamiste, ce courrier confirme que l’idéologie frériste, matrice du séparatisme islamiste contemporain (jusque dans ses tendances djihadistes), s’enracine méthodiquement dans les Alpes-Maritimes.

Cela fait près de 20 ans que je dénonce cette situation, souvent sous les sarcasmes politiques ou médiatiques. Cela fait aussi 20 ans que je dénonce, refuse, combats, toute forme de complaisance.

Dix mosquées liées aux islamistes des Frères musulmans à Nice : ce n’est désormais plus seulement Philippe Vardon qui le dit, c’est le préfet !

On ne peut s’arrêter au constat : que les autorités écrivent aujourd’hui qu’« aucun trouble à l’ordre public n’est relevé » ne saurait tenir lieu de politique. L’islamisme est en soi un trouble à l’ordre public !

L’expérience l’a démontré : attendre, c’est toujours attendre qu’il soit trop tard.

Je réclame donc :

1. Un contrôle renforcé, permanent et transparent des structures identifiées comme liées à la mouvance frériste ;

2. La publication annuelle d’un état des lieux du communautarisme islamique dans notre département ;

3. La stricte application de la loi de 2021 sur le respect des principes de la République, en particulier sur les financements, la gouvernance associative et l’encadrement des mineurs ;

4. Une politique municipale claire alors qu’un projet d’école islamique clandestine inquiète les habitants du Parc Impérial : refus des complaisances, refus des relais, refus des partenariats avec les structures liées à l’islam politique.

J’ai d’ailleurs écrit ce jour au préfet des Alpes-Maritimes et au maire de Nice pour me faire le relais des inquiétudes des habitants du quartier du Parc Impérial et demander où en étaient les investigations visant à bloquer ce projet clandestin.

Dix ans après l’horreur, alors que Nice est aussi une ville martyre, notre premier devoir envers les victimes est la vérité et la lucidité.

La vérité, la lucidité, et l’action.

Rien d’autre.

Philippe Vardon
Conseiller municipal et métropolitain, président du groupe Retrouver Nice
Conseiller régional
Délégué général d’Identité Libertés