Le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer se pourvoir en cassation devant le Conseil d’État, après la décision de la cour administrative d’appel de Marseille de maintenir la statue de Jeanne d’Arc à Nice.
Un an après son installation, Jeanne d’Arc demeure donc l’objet de l’acharnement judiciaire de l’État.
Cet acharnement judiciaire est à la fois incompréhensible et insupportable.
Plutôt que de respecter un choix culturel assumé et apprécié des Niçois, les représentants de l’État préfèrent se faire encore et encore les relais de la gauche woke et s’enliser dans une bataille administrative sans fin.
Ce harcèlement procédurier ne traduit pas un souci d’équité ou d’intérêt général : il illustre seulement une volonté de faire disparaître, à tout prix, une œuvre qui fait désormais partie intégrante du paysage niçois !
Pendant que l’État gaspille du temps, de l’énergie et de l’argent public dans ces querelles stériles, les véritables urgences sont laissées de côté : garantir la sécurité dans nos quartiers et lutter contre la multiplication des trafics, stopper l’immigration de masse ou soutenir nos familles face à l’inflation.
Nice, les Alpes-Maritimes et la France méritent mieux que ce bûcher administratif. Il est grand temps de tourner la page et de laisser la statue de Jeanne d’Arc tranquille.