Tribune Nice Magazine N°4 / Juin 2021

Au moment où nous écrivons ces lignes, 6.000 migrants ont passé – en force et clandestinement – la frontière espagnole à Ceuta. Arrivant du Maroc, certains se sont livrés à une véritable prise d’assaut des barrières. A peine quelques jours avant, ce sont 2.000 migrants qui débarquaient sur l’île italienne de Lampedusa. Cette immigration massive semble sans fin et surtout sans frein, les frontières nationales ayant été effacées tandis que de vraies frontières européennes ne les ont jamais remplacées.

Pourquoi évoquer cette situation dans notre tribune municipale ? Justement parce qu’en l’absence de vraies frontières, ces migrants, nous les retrouvons dans les rues de Nice ! La proximité de l’Italie bien sûr, mais aussi la présence déjà très importante d’immigrés dans notre ville – offrant donc une communauté d’accueil potentielle et des réseaux – font de notre ville un point de passage mais aussi de fixation.

Cet afflux, vous êtes nombreux à l’avoir constaté dans vos quartiers. Autour de la gare bien sûr, mais aussi au bout de la coulée verte, sur la place Garibaldi, près du marché de la Libé’, au Port : rares sont les secteurs aujourd’hui épargnés par cette présence et les nuisances qui l’accompagnent trop souvent.

À la fin du quinquennat Macron, au rythme actuel, ce sont DEUX MILLIONS d’immigrés réguliers qui seront entrés dans notre pays, auxquels il faut donc ajouter les clandestins. Sur le plan social, sécuritaire, ou culturel, cette politique est folle.

 

Philippe Vardon